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vendredi 27 mars 2015

Fraude immobilière mise au jour au Québec

Concrètement, la tête dirigeante pouvait acheter une maison (reprise hypothécaire) d'une valeur, par exemple, de 75 000 $ et, dans la même journée, il pouvait la revendre au double du prix. Avec l'aide d'un prête-nom, le principal suspect réussissait à obtenir un prêt hypothécaire.»
«Or ce prête-nom soumettait des informations falsifiées, comme de faux relevés d'emploi, de faux états de compte, des documents très bien faits et sur la foi de ces documents, la banque procédait au prêt hypothécaire. Une fois l'argent autorisé, ça revenait à notre principal suspect. Il donnait une petite cote au prête-nom.

 «Le prête-nom pouvait occuper la maison achetée durant quelques mois, payait mensuellement l'hypothèque, mais après sept ou huit mois, il cessait de rembourser la banque qui, elle, récupérait le domicile».

Les institutions financières ont été bernées dans le cas d’une cinquantaine de prêts hypothécaires. L'enquête se poursuit. D'autres complices, des facilitateurs, pourraient être arrêtés.

La tête dirigeante a été trouvée coupable d'un même stratagème au début des années 2000. Elle a écopé de 25 mois de pénitencier.


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