Des voleurs ont utilisé ses renseignements personnels pour obtenir un prêt hypothécaire sur sa résidence.
Ensuite ils ont contacté un notaire qui a enregistré la transaction.
C’est un employé d’encaissement de chèque qui a sonné l’alarme, raconte la victime.
J'ai reçu un appel de Rapide-Chèque me disant qu'au cours de la journée,
un homme s'était présenté pour soit disant un chèque de la vente de ma
maison au montant de 456 000.
Les deux suspects détenaient des fausses cartes d’identités. Une succursale de la banque TD à Montréal
leur a accordé un prêt de 630 000$, supérieur à la valeur
marchande de la maison. La banque a refusé de répondre à nos questions
en répondant par courriel qu’il s’agit d’un «acte isolé».
Le notaire a suivi les procédures normales dictées par son ordre
professionnel et n’a pas douté une seconde de la validité des documents
présentés par les fraudeurs.
Le vol des titres de maison par usurpation d’identité est en
progression, affirme le lieutenant-détective aux crimes
économiques du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Six cas
ont été dénombrés en 2013.
Afin d' éviter que pareille aventure se produise, le SPVM recommande de
ne pas demander la quittance quand vous aurez payé la totalité de
l’hypothèque. Il existe aussi des assurances titres qui coûtent autour
de 400 dollars.
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