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vendredi 13 décembre 2013

Automne « haute saison » de l'immobilier

L'automne est devenue la « haute saison » dans le secteur de l'immobilier résidentiel , et à certains égards la meilleure pour les acheteurs! Au printemps, la plupart des acquéreurs potentiels sont souvent pressés de passer à l'action, notamment à cause de la nécessité de libérer un logement et de se procurer un nouveau toit , or la précipitation est rarement bonne conseillère...

Plusieurs  n'hésitent donc pas à affirmer que l'automne est certainement la meilleure période de l'année pour concrétiser l'achat d'une résidence, ou  pour s'intéresser de plus près au marché en vue d'une acquisition prochaine. En effet, c'est la saison où une part importante des nouveaux projets est annoncée, ce qui permet généralement de profiter des prix pré-construction, lesquels peuvent être sensiblement plus intéressants, et d'avoir un plus grand choix d'emplacements et de modèles. La plupart des entrepreneurs auront aussi probablement plus de temps pour répondre à vos questions et tenter de satisfaire une exigence particulière.Si vous faites partie des premiers acheteurs, l'échéance des baux étant plus éloignée, vous aurez tout le loisir de mûrir votre décision tout en évitant la cohue du printemps dans les bureaux de vente. 

Donc, si vous envisagez d'acheter une maison prochainement, prenez le temps de magasiner dès cet automne et vous pourrez constater que le marché du résidentiel , non seulement dans la grande région métropolitaine, mais aussi partout au Québec, offre une plus grande diversité d'habitations et de cadres de vie que jamais, des appartements et lofts, etc., le tout à des prix encore relativement raisonnables par rapport à la moyenne canadienne, et à des taux d'emprunt demeurant exceptionnellement bas dans l'avenir proche. Il est vrai que l'accessibilité est de plus en plus difficile avec l'augmentation continue des prix des habitations neuves, mais quand on se compare on se console et, contrairement à ce qui se passe aux États-Unis, et même ailleurs au Canada, le marché québécois offre encore dans certaines régions des habitations à des prix qui ne sont pas surévalués. À titre indicatif, ces dernières années, le prix moyen des logements neufs dans les principaux centres urbains se situait aux alentours de 536 000 $ en Alberta, 542 000 $ en Ontario et
896 000 $ en Colombie-Britannique, rien à voir avec celui du marché québécois
(340 000 $).
De toute façon, comme il se passe généralement de nombreux mois entre la décision d'acheter et l'acquisition effective, autant profiter de l'automne pour prendre le temps d'évaluer vos besoins et de vous assurer d'acheter une maison qui y répond vraiment de façon adéquate.


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